✊🏾+👮Marche contre le racisme systémique et les violences policières – Kêr-Uhel – Lannuon

Le CLT et un grand nombre d’organisations répondent à l’appel unitaire de la marche pour la justice.

Suite au tir de FlashBall en direction des habitations à Kêr-Uhel, suite à la répression des expressions de révolte dans les quartiers populaires, suite au meutre de Nahel par la police nous demandons justice.

L’appel unitaire signé par plus de 150 organisations https://marchespourlajustice.fr/

 

RDV 11h devant le centre social de Kêr-Uhel à Lannion (là où le tir de flashball a eu lieu)

Soirée de soutien aux inculpé-e-s du 8 décembre

Projection du docu « Gouverner par la peur » à 18h en présence de membres du collectif de soutien aux inculpées du 8/12
20h Auberge espagnole, contes, surprise musicale et open mic. Ramène ta voix et tes instruments !

Vous trouvez que le capitalisme est destructeur, vous aspirez à un
monde de justice et de solidarité et pensez que la seule solution, c’est la révolution ? Méfiez-vous, la DGSI et le RAID pourrait venir vous chercher au petit matin, l’arme au poing et vous conduire avec un sac sur la tête dans leurs locaux pour 96h de garde vue anti-terroriste. La justice pourrait ensuite vous maintenir à l’isolement, pendant des mois sans preuves. C’est ce qui est arrivé à 9 camarades arrêtéEs dans différentes villes de France en 2020. Malgré un dossier d’instruction vide, ces personnes qui ne se connaissent même pas toutes, passent en procès du 3 au 27 octobre pour « association de malfaiteurs terroristes » (Art. 421) et « refus de communiquer ses conventions de chiffrement »

C’est toutes les personnes qui luttent pour un monde débarrassé de la
violence du capitalisme qui sont visées par cette attaque de l’État.
Néanmoins, les camarades qui passent en procès seront en première ligne
ce jour-là et ont besoin de notre solidarité. Les différentes semaines
de procès vont coûter plusieurs milliers d’euros à chaque camarade. Pour
ne pas les laisser seulEs face à la répression et parce que la
solidarité est notre meilleure arme. RDV le vendredi 15 septembre à 18h à la serre pour nous rencontrer, nous renseigner, chanter et manger
ensemble.

✊🏾 Rassemblement Antifa – Gwengamp

INTERSYNDICALE  DE GUINGAMP   

UL CGT FSU SOLIDAIRES et FO

 
RASSEMBLEMENT LE LUNDI 26 JUIN 
A 18H30
PARVIS DE LA MAIRIE DE GUINGAMP
 
« Le ventre est encore fécond d’où a surgi la bête immonde »
Berthold Brecht dramaturge allemand antinazi.
 
 
Pour la seconde fois en deux mois, des individus membres de l’extrême droite identitaire s’en sont pris aux locaux de l’union locale CGT de Guingamp.
Des tags et des croix celtiques ont été peints en plusieurs endroits. Ces événements interviennent après diverses menaces, écrits à caractère raciste, xénophobe, anti migrant. Nous pensons que ces faits ont un rapport avec la montée des idées fascisantes suite au projet d’accueil des réfugiés sur Callac. L’extrême droite comme à son habitude cherchant le chaos pour avancer sa stratégie anti sociale, anti ouvrière et antisyndicale.
Depuis le début de l’année, l’Intersyndicale de Guingamp comme au niveau du pays a oeuvré sur le dossier des retraites et de la défense de l’hôpital public, mobilisant bien au delà de ses seuls effectifs syndiqués. Cette mobilisation exemplaire n’est pas notre propriété, elle est celle du monde du travail. Cela rend fou les idéologues de la droite fascisante qui ne rêvent que d’avoir un chef ou une cheffe, pas un peuple libre de son destin.
 
Les attaques contre les syndicats ne sont jamais anodines, elles visent à déstabiliser les travailleurs et travailleuses pour les désarmer face au patronat et au système capitaliste. Si il y a un enjeu pour les libertés fondamentales, il ne peut être isoler de l’indispensable droit des salariés, des retraités et  la jeunesse de pouvoir s’organiser pour revendiquer sur toutes les questions qui les concernent. 
Nous aspirons toutes et tous à une société plus juste, plus équitable, plus solidaire et à une transformation sociale qui place l’être humain au centre de la vie sociale. 
Or dans un monde globalisé, nous survivrons toutes et tous ensemble ou nous disparaitrons. Une frontière arrêtera t’elle le dérèglement climatique? Ou la dilapidation des ressources naturelles?
 
Nous exprimerons lundi prochain notre désapprobation face aux intimidations. Nous n’attendons aucun secours d’un pouvoir qui nous a ignoré depuis janvier en imposant contre la majorité de la population une réforme qui ne va manifestement faire que des mécontents.
 
 
Face à la haine et à l’imbécilité des identitaires, à l’inertie du pouvoir politique, affirmons notre unité et notre solidarité.

✊🏾 Festival pour une Bretagne ouverte et solidaire – Saint-Berieu

Festival pour une Bretagne ouverte et solidaire le 1er juillet

Retrouvons-nous le 1er juillet pour faire exister dans l’espace public une Bretagne ouverte et solidaire. Discussions, tables de presse, concerts : reprenons l’initiative, rencontrons-nous pour ne pas laisser un pouce de terrain à l’extrême-droite !
A Mayotte les forces de répression tirent à balle réelles sur la population pour défendre un projet anti-immigration. A Paris, une manifestation de 500 néonazis encagoulés est gentiment escortée par la police. Les agressions racistes, islamophobles et sexistes se multiplient. A l’assemblée, le RN a 89 députés et occupe des postes à responsabilité. Un milliardaire d’extrême-droite s’offre des chaînes de télé, des radios et de la presse papier pour s’assurer la propagation de ces idées. L’extrême-droite n’est plus une force marginale. Elle est aux portes du pouvoir et est présente dans tous les secteurs de la société.
La politique du gouvernement n’a pas grand-chose à envier à celle de l’extrême droite dont elle reprend les idées et les pratiques (politiques racistes meurtrières dans les CRA et aux frontières, lois sécuritaires qui s’enchaînent, islamophobie et racisme d’État, brutalité policière institutionnalisée, notamment contre les personnes racisées et habitantes des quartiers populaires qui meurent chaque année en nombre sous les balles et coups de la police, dissolution d’organisation politiques dissidentes, criminalisation de toute opposition même institutionnelle comme LFI ou la LDH …).
L’Etat est en voie de fascisation. Il « ne tient plus qu’à un flic » comme le dit le slogan. Son autoritarisme et sa brutalité est dénoncée par d’autres pays et par des institutions internationales. Or, dans une situation économique dégradée et qui ne risque pas de s’améliorer, la marmite sociale va continuer à chauffer et comme dans les années 30, il est possible que les capitalistes choisissent l’option fasciste pour tenter d’écraser nos soulèvements et préserver leurs profits.
La Bretagne, terre de résistance, est encore relativement épargnée par la progression des idées d’extrême droite. Les groupuscules néonazis qui sévissent dans d’autres régions y sont peu implantés. Il n’empêche qu’à Callac, à Saint-Brévin et dans d’autres villages, quelques énergumènes tentent, par la violence et l’intimidation (menaces de mort et de viol envers les éluEs, intimidation physique sur le marché, voitures et maison brûlées) d’empêcher l’accueil de personnes exiléEs.
L’État, par sa passivité, est complice de ces attaques. Il autorise des manifestations qui rassemblent toute la fachosphère française, dont des personnes et des groupes pourtant largement connus pour leur recours à la violence. Alors qu’il traque et réprime les manifestantEs en lutte contre ses politiques antisociales et écocidaires, il laisse les nervis d’extrême droite menacer et violenter des éluEs en toute impunité. Tout comme il a laissé 500 néo nazis défiler à Paris. Surtout, il défend les intérêts des capitalistes et crée un terreau dont l’extrême-droite a besoin pour se développer.
Face à cette progression de la bête immonde, la résistance s’organise déjà. A Callac, nous étions deux fois plus nombreu-x-ses à exprimer notre solidarité envers les exiléEs que les racistes qui s’étaient pourtant déplacés de toute la France. A Saint-Brévin, ils n’étaient qu’une poignée quand nous étions près d’un millier. Et nous étions des millions dans la rue ces derniers mois à s’opposer aux attaques de la Macronie contre notre classe, conscientEs que la casse sociale est un terreau fertile pour l’extrême-droite. Mais nous ne voulons plus nous contenter de réagir à leurs attaques. Nous voulons faire exister nos idées, nos pratiques, dans l’espace public.
Le 1er juillet sera donc festif avec plusieurs concerts mais aussi combatif. Nous discuterons de la menace fasciste et réfléchirons à comment y faire face. Des stands et prises de parole évoqueront les combats en cours : contre les violences d’État et la répression, pour les luttes des LGBTQIA+, pour la défense de la Palestine, pour l’accueil des personnes exiléEs. Nous aurons aussi une pensée pour Clément Méric, assassiné par des néo-nazis il y a 10 ans. Comme le dit le rappeur antifasciste Skalpel, « le meilleur hommage, c’est de continuer le combat ». C’est ce que nous ferons, avec vous, le 1er juillet.

Programme:

Tout au long de la journée, buvette et restauration sur place.
Accès PMR
entrée à prix libre
organisation: association Pladennoù Tan et CVA22

✊🏾 Riposte antifasciste – Océania Hotel Brest

L’extrême droite n’a sa place ni à Brest, ni ailleurs.

Le samedi 17 juin, le propagandiste d’extrême droite Eric Zemmour a programmé de venir à Brest pour une séance de dédicaces à l’hôtel Oceania. Pour nos organisations, Eric Zemmour n’est pas le bienvenu à Brest : nous appelons les habitant·es à le lui faire savoir.

Racistes, sexistes, islamophobes, réactionnaires, Eric Zemmour et les nationalistes, les royalistes, les pétainistes et autres fascistes qui constituent son entourage répandent sans relâche leur haine des musulman·es, des étranger·es, des femmes, des LGBTQIA+….

Depuis des mois, nous alertons sur le fait que les discours de Zemmour et de ses sbires ne sont pas sans conséquences concrètes. Force est de constater que leurs déclarations haineuses viennent légitimer des agressions racistes, islamophobes, antisémites, sexistes, homophobes. En Bretagne, elles sont à l’origine des menaces à l’encontre des élu·es de Callac, à l’origine aussi des menaces de mort contre des journalistes du Poher et de France 3, et, plus récemment, à l’origine de la tentative d’incendie de la maison du maire de St Brévin.

La venue de Zemmour n’est pas anodine, elle est dangereuse tout autant que les idées fascistes qu’il incarne.

Donner de la place à Eric Zemmour, et à ses idées, ce n’est pas participer au pluralisme politique. Nous rappelons son aversion des femmes et sa misogynie extrême : il est actuellement mis en cause pour des faits d’agressions sexuelles. Nous rappelons aussi qu’il a été condamné à de multiples reprises pour incitation à la haine raciale, provocation à la haine religieuse, négationnisme, contestation de crimes contre l’humanité.

Nous ne permettrons pas aux semeurs de haines d’avoir le champ libre pour déverser leur venin. Nous ne les laisserons pas faire régner la terreur.

L’extrême droite n’a sa place ni à Brest, ni ailleurs.

Nos organisations appellent à un rassemblement devant l’hôtel Oceania le samedi 17 juin à 15h.